Partager l'article ! Surfacturation des travaux de réhabilitation et construction des routes en RDC - Contrats chinois : un audit réclamé: Crée le 27-02-2013 12H0 ...
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Crée le 27-02-2013 12H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 27-02-2013 -22H15PAR:RADIO OKAPI
A travers cette démarche, la Licoco interpelle le gouvernement, le parquet général de la République et le parlement. Dans un communiqué publié hier mardi 26 février
2013, la Ligue congolaise de lutte contre la corruption (Licoco), à travers son président Ernest Mpararo, alerte l’opinion nationale et internationale sur les soupçons graves de détournements des
deniers publics qui pèsent sur l’utilisation des fonds alloués à la réhabilitation et construction des infrastructures routières. Travaux financés à travers le contrat chinois.
Cet organe de lutte contre la corruption exige qu’un audit sérieux soit diligenté pour dénicher tous ceux qui ont détourné l’argent destiné à la modernisation des
artères de certaines villes du pays.
Selon l’annexe 6 du rapport ITIE pour l’exercice 2010, plus de 500 millions $US sont déjà débloqués par la partie chinoise pour financer la construction et la
réhabilitation des infrastructures routière en RDC.
Les coûts des travaux financés par les fonds chinois sont excessifs et nous poussent à croire qu’il y a surfacturation des travaux par ceux qui sont impliqués dans
le suivi et la gestion de la mise en oeuvre du contrat Chinois en RDC.
La Licoco rappelle qu’avant, les festivités du cinquantenaire, le salon présidentiel de l’aéroport de Ndjili avait été construit en urgence, mais les coûts de
travaux ont été surfacturés, comme le précise un rapport d’une mission de contrôle de l’inspection Générale des Finances envoyée parle Chef de l’Etat après le crash de Kisangani.
Le salon présidentiel qui pouvait coûter moins de 5 millions $US, a été construit et aurait été surfacturé à plus de 10 millions $US.
La LICOCO regrette que jusqu’à présent, les acteurs impliqués dans ce scandale n’ont jamais été traduits en justice malgré la remise du rapport de la mission de
l’inspection Générale des Finances au Chef de l’Etat.
Le même système, selon cette ligue, est d’application dans la construction des infrastructures routières, financée par le contrat chinois, confirme un ingénieur du
Bureau Technique de Contrôle craignant un enrichissement illicite des personnes qui s’occupent de la mise en oeuvre du contrat chinois.
A titre d’exemple, fait remarquer la Licoco, la réhabilitation du Palais du Peuple, avant la réunion de la francophonie du 12 au 14 Octobre 2012 “ avait englobé une
bagatelle somme de 25 181 752,06 $US“, somme qui pouvait construire un bâtiment neuf contenant tous les bureaux des parlementaires et sénateurs.
“Nous pensons qu’il y a eu surfacturation des coûts des travaux ; et un audit indépendant s’avère urgent et nécessaire pour établir les responsabilités et
sanctionner les détourneurs des deniers publics “, note Ernest Mpararo.
D’autres exemples sont, la modernisation de la route Lutendele, dans la ville ,de Kinshasa, longue de 4,56 km, alors que les travaux n’ont été réalisés que sur 2,8
km, et l’enveloppe débloquée a été de l’ordre de 22 082 174,91 $US.
Il y a également la modernisation de l’avenue du tourisme qui a coûté 29 776 839,16 $US pour 7,25 km de travaux, le bitumage de la RN5, reliant la ville de
Lubumbashi à Kasomeno, qui a coûté 93 210 305,84 $US, pourtant, 90,09 km seulement ont été réfectionnés sur 137km prévus. Aussi, l’aménagement de l’espace du Palais du peuple a valu 25 181
752,06 $US, la modernisation du boulevard du 30 juin lot1 93 210 305,84 $US pour 5,3 km, lot2 93 210 305,84 $us pour 2,5 km, la modernisation des boulevards Sendwe et Triomphal 93 210 305,84 $US
pour 4,3 km, installation des poteaux solaires et accessoires 11 000 000 $US... le tout pour un coût total de 502 009 793,43 $US.
Face à une telle « dilapidation » des ressources financières, la Licoco craint que les infrastructures prévues pour appui financier dans le contrat chinois ne
puissent pas être financées.
Il convient aussi de signaler que la Ville de Kolwezi, où sera installée la Société Sicomines, n’a pas encore bénéficié d’un quelconque investissement sur le
contrat chinois, laissant ainsi la population locale dans une pauvreté totale.
0e ce qui précède, la Licoco recommande urgemment au gouvernement de la RDC de diligenter des audits financiers pour vérifier la valeur exacte des travaux effectués
dans le contrat chinois et sanctionner les responsables, d’impliquer le ministère des ITPR dans la gestion et le suivi des travaux car, jusqu’aujourd’hui, il n’est que simple spectateur en lieu
et place d’acteur important.
L’exécutif est aussi appelé à supprimer le rôle de la Présidence de la République (La Cellule des infrastructures et Mines et le Bureau de Suivi et Contrôlé du
contrat Chinois) dans la gestion et le suivi des travaux financés par le contrat chinois.
Au Parquet Général de la République, la Licoco lui demande d’ouvrir une action judiciaire à l’encontre de toutes les personnes qui gèrent les fonds financés par le
contrat chinois et de poursuivre les auteurs de la surfacturation des coûts des travaux.
Le Parlement est aussi appelé à interpeller le premier ministre pour éclairer l’opinion sur les coûts réels des travaux financés par le contrat chinois, et de
demander plus de transparence dans la gestion des fonds du contrat chinois.
LEFILS MATADY
AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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