Partager l'article ! CENI : la NSCC s’inquiète d’« une gouvernance électorale pas clairement définie dans le corps de la nouvelle loi »: Crée le 30-04-2013 ...
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Crée le 30-04-2013 13H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 30-04-2013 - 13H20 PAR : LE POTENTIEL
La Nouvelle société civile congolaise (NSCC) s’est inquiétée lundi 29 avril à Kinshasa d’«une gouvernance électorale pas clairement définie dans la nouvelle loi »
portant organisation et fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), promulguée samedi 27 avril 2013 par le président Joseph Kabila.
« Nous avons exigé qu’on puisse auditer la CENI pour tirer des leçons. Ce qui n’a jamais été fait jusqu’à ce jour. C’est pour cette raison que nous sommes déçus. Il
y a d’autres préalables qui ne sont pas encore remplis pour qu’on arrive au processus électoral. L’audit de la CENI n’est jamais possible jusqu’à ce jour », a déploré son coordonnateur Jonas
Tshombela dans un entretien à lepotentieleonline.com.
Estimant qu’« il y a d’autres défis qu’il faut relever », il a souligné la nécessité d’avoir « des juges électoraux et il faut les former, afin que ceux qui
vont traiter les problèmes des contentieux en comprennent les mécanismes ».
« La machine électorale ne se réduit pas à la seule loi électorale »
Le coordonnateur de la NSCC a appelé à « recadrer le mécanisme du Conseil supérieur de l’audiovisuel et contrôler son action parce qu’il est impliqué dans la
gestion du processus électoral ».
« Il faut mettre la Cour constitutionnelle sur pieds. La machine électorale ne se réduit pas seulement à la seule loi électorale qui est promulguée, il y a aussi la
loi électorale elle-même qu’il faut retoucher. Même s’il y en a d’autres, nous proposons ces correctifs pour nous amener à des élections réellement libres où il y aura moins de contestations,
même s’il y en aura toujours », a expliqué Jonas Tshombela.
Il craint également « des dérapages » avec « un président de la CENI qui risque d’être juge et partie » du fait que la nouvelle loi lui confère les
prérogatives de président du Bureau et celui de la plénière qui a pour mission de contrôler l’organe exécutif qu’est le Bureau ».
« C’est une réalité. Nous restons réalistes. Quand bien même le président vient de la société civile, nous disons qu’il ne peut pas être juge et partie », a insisté
le coordonnateur de la NSCC.
« Une CENI trop politisée »
Le coordonnateur de la NSCC a relevé que « la CENI, qui devrait être indépendante, est trop politisée ».
« Trop d’hommes politiques seront dedans. Nous savons ce qu’ils ont comme poids pour un tel type de machine. Et nous ne pouvons pas continuer à cautionner cela. Il
faut que cela soit relevé. Quand bien même la loi est promulguée. Nous estimons qu’il fallait signaler ces incohérences qui ne sont pas de nature à assurer des élections libres, transparentes et
apaisées », a stigmatisé Jonas Tshombela.
Interrogé sur la manière de procéder de la société civile pour la désignation de ses « trois oiseaux rares » au nouveau Bureau de la CENI, il a répondu qu’« il
appartient au bureau de l’Assemblée nationale d’être réaliste et de s’en tenir aux structures réellement engagées, si elle veut sauver le pays ».
« Nous avons notre marge de liberté et nous critiquons la loi. Mais, nous disons : elle est là, nous l’acceptons et il faut avancer. Que faire pour trouver ces
oiseaux rares ? Je pense que l’unanimité se dégagera dans tous les cas, même s’il y a des tricheries », a-t-il rassuré.
« La Société civile est plurielle et divisée en elle-même. Le Bureau de l’Assemblée nationale devra examiner cette question de façon objective. Sans état d’âme,
nous y arriverons. Nous avons vu se créer ces derniers mois des sociétés civiles en même temps que des politiciens créaient des branches de société civile au sein de leurs partis politiques. Tout
cela, pour brouiller la situation », a dénoncé par ailleurs le coordonnateur de la NSCC.
Affirmant ne « pas s’inscrire sur une démarche politicienne où il y a de l’inféodation ou des gens qui sont divisés », la NSCC dit qu’elle « restera dans ses
conditions de neutralité, d’indépendance d’esprit et de raisonnement ».
En rapport avec les garde-fous qu’il faut mettre en place pour ne plus retomber dans les travers des élections de 2006 et de 2011, Jonas Tshombela a rappelé que la
NSCC a eu à réclamer à travers des pétitions « des réformes de la CENI, en posant des préalables ».
Portrait-robot du nouveau président de la CENI
Sur la question du portrait-robot du futur président de la CENI, le coordonnateur de la NSCC a estimé qu’« il ne faut pas s’en tenir aux individus dès lors que les
principes ne sont pas encore très lucides ».
« Les élections ont une caractéristique : libres, transparentes, démocratiques et apaisées. Et le président devrait représenter cette caractéristique. La nouvelle
commission électorale comptera treize membres dont six de la Majorité, quatre de l’Opposition et trois de la Société civile.
Cette réorganisation de la CENI avait été réclamée par plusieurs organisations et personnalités politiques après les élections présidentielles et législatives
de novembre 2011 qui avaient été entachées d’irrégularités », a fait remarquer Jonas Tshombela.
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