Vendredi 31 janvier 2014
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Crée le 31-01-2014 - 04H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE
ET INTERNATIONALE . Mis à jour vendredi
le 31-01-2014 - 14H30 PAR : LE POTENTIEL
« Bas-Congo, l’ombre de la prospérité, essai sur les enjeux et les défis d’une province », tel est l’intitulé du livre que vient de publier Philémon Mananga.
Dans cet essai, l’économiste de formation présente les enjeux et les défis de la province du Bas-Congo. Il s’agit d’une véritable cartographie, ou mieux d’un état des lieux qui présente les
potentialités touristiques, commerciales, les infrastructures ainsi que les réserves naturelles de la province du Bas-Congo.
L’ouvrage de 138 pages a été préfacé par le professeur Pamphile Mabiala Mantuba. L’ouvrage de Philémon Mananga résulte de l’effort intellectuel d’un jeune économiste, grandi au Bas-Fleuve et
formé à l’Université de Kinshasa, qui s’attache à faire sortir sa province d’origine de l’invisibilité.
L’auteur, Philémon Mananga, est parti de l’intime conviction selon laquelle la province du Bas-Congo n’était pas suffisamment connue. Il se propose de livrer au lecteur une espèce de carte
postale sur le Bas-Congo, une province représentant 2,3% du territoire national et appelée à jouer un rôle moteur dans le développement de la République démocratique du Congo.
La province du Bas-Congo dont la situation géographique est exceptionnelle, est frontalière à l’Angola et à la République du Congo. Elle est le nez par lequel le fleuve Congo respire et envoie
ses eaux dans l’océan Atlantique.
La province du Bas-Congo est caractérisée par une homogénéité ethnique, car elle est habitée par des groupes kongo qui parlent la même langue, revendiquent la même histoire faite des contacts
séculaires, directs et continus, avec le monde occidental depuis le XVe siècle à nos jours.
Le Bas-Congo est, en fait, une province des superlatifs où se trouve Boma, la première capitale de la RDC et où est né et mort Joseph Kasa-Vubu, le tout premier président du Congo, l’actuelle
République démocratique du Congo.
L’auteur présente, par ailleurs, le Bas-Congo comme « une province riche, avec des potentialités naturelles immenses, qui en font à la fois une terre agricole, industrielle et touristique ».
« Elle dispose d’un réseau routier de 16 934 km et de ressources en énergie électrique estimées à plus 40 000 MW, produites par les barrages d’Inga, de Zongo et de Sanga. L’énergie du barrage
d’Inga est consommée non seulement au Bas-Congo, à Kinshasa et au Katanga, mais aussi dans des pays étrangers comme la République du Congo, la Zambie, le Zimbabwe, le Botswana et l’Afrique du Sud
», renseigne –t-il.
A l’en croire, la province du Bas-Congo regorge dans son sous-sol des minerais comme la bauxite, le phosphate, les schistes bitumeux, le sable asphalteur, le gypse, le fer, le marbre, l’or et le
diamant, et des réserves pétrolières à la côte atlantique.
Philémon Mananga est convaincu que le Bas-Congo est un creuset énergétique national et continental non seulement de par la présence du pétrole dans sa partie côtière mais aussi parce que le sable
bitumeux de Mavuma constitue une autre source d’énergie peu connu, sans compter les énormes potentialités offertes par le barrage hydroélectrique d’Inga, de Zongo et de Mpozo.
La construction du port en eaux profondes de Banana pourra en faire un très important comptoir commercial et surtout un maillon de complémentarité avec les activités industrielles que la zone
franche d’Inga peut insuffler.
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