Mercredi 30 avril 2014
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Crée le 30-04-2014 - 11H48 |
AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE
ETINTERNATIONALE . Mis à jour mercredi le 30-04-2014 - 14H05 PAR : ARTV NEWS
Les choses se préparent, pour la réorganisation de la région de l'Afrique centrale.
Il est question de voir aujourd'hui, comment organiser le départ de Joseph KABILA en douce. Une page de l'histoire tragique du Congo se joue à Washington et Paris..Kabila serait-il poussé vers la
sortie ?
D'après les infos venant des bouches autorisées, Joseph KABILA ferait un chantage d'embraser la RDC s'il n'a pas des garanties suffisantes pour son après pouvoir, sinon il ne quitterait pas le
pouvoir. La raison d'ailleurs de ces derniers ballets diplomatiques, qui agitent particulièrement les Etats-Unis et la France pour le convaincre de sortir, la tête "haute", de ce que
beaucoup d'observateurs qualifient de tragédie congolaise.
Quant à ses lieutenants, ils ne veulent pas entendre parler de cette éventualité, craignant des représailles de la population et des poursuites judiciaires selon cette même source.
Eduardo Dos Santos en froid avec la France depuis plusieurs années est appelé à la rescousse par la France, pour jouer le rôle central, au demeurant joue déjà dans la région avec sa puissance et
force de frappes militaires.
M. Dos Santos, qui ne se déplace que très rarement à l'étranger - l'un de ses derniers voyages officiels en Europe (Portugal et Allemagne) remonte à 2009 -, a déjeuné avec le président François
Hollande à l'Elysée.
La visite du président puissant de l'Afrique Australe, et Afrique centrale «
revêt » un caractère exceptionnel au regard de la situation qui prévaut dans la région. A savoir, le départ du président Kabila, marqué dans l'agenda de la communauté internationale.
John KERRY, jouerait également le rôle que Bill Richarson avait joué à l'époque de Mobutu pour inviter Kabila à n'est pas toucher à la constitution et de partir avant qu'il ne soit trop tard. Les
Etats Unis apporteraient des garanties à ce président mal aimé pour une certaine immunité, mais les précédents avec le président Charles Taylor, font redouter à ses proches, le même sort (sic)
que celui qui purge aujourd'hui une peine exemplaire...(ndlr)
Charles Taylor, travaillait pour la CIA dès les années
80. Une information confirmée par l’agence de renseignement de la Défense américaine (DIA). Il aurait en fait été utilisé pour informer l’agence américaine sur Mouammar Kadhafi, mais aussi
pour infiltrer les mouvements révolutionnaires africains, dont il se réclamait à l’époque. Après avoir été aidé par les américains, il est vite passé au rang de leurs ennemis lorsqu’il a montré
trop de velléité d’indépendance au même titre que Ben Laden qui lui aussi a été soutenu par les américains lorsqu’il fallait lutter contre la présence soviétique en
Afghanistan.
Charles Taylora été condamné, mercredi 30 mai, à 50 ans de prison par les juges du Tribunal spécial pour
la Sierra Leone (TSSL). Reconnu coupable, le 26 avril, de crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au cours de la guerre civile en Sierra Leone (1991-2002), l'ancien président du
Liberia a écopé d'une lourde peine.
Une lourde peine non pas au regard des horreurs
de cette guerre – qui a fait près de 150 000 morts –, au cours de laquelle les victimes étaient mutilées, terrorisées, brûlées vives, humiliées, une litanie inscrivant les crimes de Sierra
Leone "parmi les plus haineux de l'histoire de
l'humanité ", selon les juges. Mais une lourde peine
parce que Charles Taylor n'était pas, selon les juges, le chef des rebelles, le supérieur hiérarchique de ceux qui ont ensanglanté la Sierra Leone, mais leur complice.
Et d'après le service de renseignement français, Kabila est prêt à partir, mais le
problème se poserait par rapport à ses frères d'armes et sa famille proche, pour leur éventuel exil et d'autres les plus radicaux ne veulent pas entendre de cette oreille là, s'activent pour
faire passer la pilule à Kabila de se maintenir au pouvoir au prix d'un bain de sang.
La population qui d'ailleurs dit Niet à ce régime désavoué par tous, dira en
substance, que Kabila s'il venait à modifier la constitution, marcherait sur nos cadavres pour continuer à gouverner en RDC. Le message est pris au sérieux dans des grandes chancelleries.
Afrique Rédaction avait la primeur d’annoncer l'arrivée « tenue secrète » de Joseph KABILA à l'Elysée, et les choses se confirment pour cette rencontre de la dernière chance pour le
Congo et surtout pour Kabila d'avoir une sortie « honorable ».
Roger BONGOS
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