Crée le 30-04-2013 13H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 30-04-2013 - 13H20 PAR : LA PROS

*La concrétisation de l’accord-cadre signé le 24 février 2013 dans la Capitale Ethiopienne est possible, estime Mme Mary Robinson, Envoyée spéciale du SG de l’Onu dans la Région des Grands Lacs, arrivée à Kinshasa, le dimanche dernier. A condition, ajoute-t-elle, que les acteurs signataires s’engagent à le mettre en œuvre. Même si rien n’a filtré de son entretien avec le Président Kabila, ce lundi 29 avril, Mme Robinson dit venir en RDC et dans la région pour beaucoup écouter et avoir des discussions franches avec les autorités politiques et de la société civile. Elle dit également avoir l’intention de favoriser l’intégration régionale et qualifier l’accord-cadre. Dans la mesure où, argumente-t-elle, cet accord offre un véritable espoir pour la paix, la sécurité et le développement dans la région des Grands Lacs.

Comme annoncé par le Bureau des affaires politiques des Nations Unies, Mme Mary Robinson, Envoyée spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies pour la région de Grands Lacs est arrivée à Kinshasa, le dimanche 28 avril, dans la soirée. Répondant aux questions de la presse à sa descente d’avion, Mme Robinson a soutenu qu’elle est venue à Kinshasa, pour entamer une tournée régionale consacrée à la mise en œuvre de l’Accord-cadre signé à Addis-Abeba, le 24 février dernier, sur la paix dans l’Est de la RDC. Avec un agenda visiblement très chargé, l’envoyée de Ban Ki-moon ne s’est pas du tout reposée. Elle s’est entretenue, comme prévu, avec le Président de la RD-Congo, Joseph Kabila, hier, lundi 29 avril 2013. Même si de cet échange au sommet rien n’a filtré, l’on croit savoir que les deux personnalités ont fait le tour d’horizon de la situation dans la région de Grands Lacs. Bien avant, cependant, Mme Mary Robinson a eu à s’entretenir avec le patron de la diplomatie congolaise, M. Raymond Tshibanda. Ici, elle a déclaré au sortir de l’audience qu’elle est venue à Kinshasa pour ‘‘beaucoup écouter’’ et avoir des discussions franches ‘‘avec les autorités congolaises ainsi que tous les signataires de l’accord-cadre d’Addis-Abeba’’ en vue d’‘‘explorer toutes les pistes de solutions aux conflits dans la Région des Grands Lacs’’.

‘‘J’ai l’intention de beaucoup écouter mais aussi d’avoir des discussions franches. Et nous avions eu des discussions franches avec le Ministre des Affaires Etrangères, j’aurai aussi des discussions franches avec les autorités de la société civile sur la mise en œuvre de l’accord-cadre. J’ai aussi l’intention d’explorer toutes les solutions aux conflits dans la région et surtout dans ce pays’’, a-t-elle déclaré. Ce, avant d’ajouter que ‘‘j’ai aussi l’intention de favoriser l’intégration régionale et le développement économique et de qualifier l’accord-cadre du 24 février 2013. Je suis convaincu qu’il offre un véritable espoir pour la paix, la sécurité et le développement économique dans la région’’. L’envoyée spéciale de Ban Ki-moon pense que la concrétisation de cet accord est possible, à condition que les acteurs signataires s’engagent à le mettre en œuvre. ‘‘Au cours de ma visite, je vais rencontrer le Président Kabila, le Premier Ministre et les autorités nationales et provinciales du Nord-Kivu pour discuter de la mise en place de mécanisme national de suivi prévu par l’accord-cadre’’, a-t-elle précisé. Sauf changement de dernière minute, c’est ce mardi 30 avril que Mme Robinson va se rendre à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu où, déjà, le plan de contingence sur le déploiement de la Brigade d’intervention de la Monusco est en branle. Pas plus tard que la semaine dernière, le commandant de cette force spéciale de la Monusco avait effectué un voyage de reconnaissance dans la ville volcanique où sera basé le Quartier Général de ladite force. Après la RDC, Mme Robinson se rendra ensuite à Kigali et Kampala, avant de s’envoler pour Johannesburg, en Afrique du Sud. Elle bouclera cette tournée par Addis-Abeba, siège de l’Union Africaine. Puis, elle s’en remettra à Ban Ki-moon, pour des orientations nouvelles basées sur le rapport qu’elle lui soumettra incessamment.

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