Crée le 30-03-2013 11H20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 30-03-2013 -16H55   PAR : ARTV NEWS

Infirmières à Mama Yemo

Chez les musulmans, il y a un choix qu'on fait, lorsqu'on pose la question de choisir sur deux éventualités, de laisser la maman en vie ou le nourrisson ? La question paraît cruelle et incongrue, mais le choix paraît assez clair, c'est la maman qui restera en vie...Parce ce qu'elle donne la vie !

A mama Yemo, le drame, les médecins n'ont pas ce choix, ou les deux meurent, ou l'un ou l'autre. Les installations sanitaires inhérentes à la salle de travail est en piteux état, on meurt simplement par manque d'hygiène.

Il ne fait pas bon être enceinte en Afrique, particulièrement en RDC, là où, les soins médicaux deviennent un véritable luxe. Vous montrez patte blanche, vous passez sur la table d'un médecin ou d'un chirurgien.

«Au Nigéria, par exemple, le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans a baissé de plus d’un tiers entre 1990 et 2009. Sur la même période, ce taux a chuté de 43% au Ghana tandis que le nombre de Ghanéens souffrant de sous-nutrition a été divisé par deux.

En 2009, une femme malienne avait une chance sur 22 de mourir en donnant naissance à son enfant. Ce chiffre n’est guère réjouissant, mais il était deux fois plus élevé dix ans plus tôt.»

Aucun pays d'Afrique subsaharienne n'a une réelle politique de la matérialité, sauf quelques pays émergents qui essayent tant bien que mal de limiter les dégâts.

Certaines femmes par manque de moyen, accouchent seules sans une réelle assistance des professionnels du métier et on se retrouve avec un taux de mortalité dépassant la moyenne...

La ville comme Kinshasa a plus de 6 grands hôpitaux qui faisaient la fierté de ce pays, mais aujourd'hui, ces hôpitaux deviennent des véritables mouroirs où les malades vont pour passer l'arme à gauche.

L’hôpital du cinquantenaire que le régime kabilien a rénové comporte que 450 Lits sur une population de 10 millions d'habitants, les places seront chères, réservées à une certaine élite. En 12 de pouvoir avec un pillage organisé, ce gouvernement n'a aucune ambition politique d'aider la population à mieux se soigner. Eux vont se soigner dans une nouvelle destination, l'Inde. Pendant ces temps là, les pauvre Congolais, laissent en gage, leurs livrets parcellaires pour un hypothétique soin sans lendemain.

Ils s'endettent terriblement pour se retrouver avec une autre dépense, celle de l'achat du cercueil, pour le mourant. Pauvre Congo

Roger BONGOS