Joseph Kabila à Libreville pour fêter l'intronisation de Bongo Ali
(Avec sa rhétorique digne d’un marchand de tapis)
M.Kabila a répondu qu'il faut permettre à chacun d'avoir des fautes de s'en repentir et d'avoir toujours une deuxième chance dans la société. Ma réaction à cette déclaration orgueilleuse et irréfléchie en soutenant les criminels et terroristes que c'est une faute politique très grave et qui aura de conséquences lourdes. La place des criminels, c'est d'abord la prison, c'est la justice aux victimes et non de les accorder une chance sans justice, ni réparation.
Quel exemple que donne Joseph Kabila en se transformant l'avocat des criminels de guerre pour gagner la stabilité sécuritaire, diplomatique et politique? Et les victimes, comment pourraient-elles se sentir citoyens de notre République si ceux qui leur dirigent ne tiennent pas à leur égard la promesse d'égalité sociale et de justice qu'il faut à tous les citoyens? Visiblement pour Joseph Kabila, les institutions Congolaises est un lieu où on envoi les personnes soupçonnées des crimes de guerre, des viols, assassinats et pillages de nos ressources parcequ'il faut d'abord consolider la paix sur l'ensemble du pays!
C'est quelle mode de République que M.Kabila veut construire au Congo-Kinshasa? Je suis scandalisé, choqué et gêné que Joseph Kabila et l'Amp aient décidé de confier les postes de responsabilité aux criminels de guerre incompétents, idiots et sans aucune éthique morale. Ceux qui traitent Joseph Kabila d'être "le chef des abrutis" n'ont ils pas raison? Enfin, la jeunesse de l'Afrique Centrale doit constituer un front commun contre le noyau dur de la dictature du continent qui se trouve en Afrique Centrale.
Gabriel MAINDO