Crée le 29-02-2012- 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 29-02-2012 - 12H15 AFRIQUE REDACTION PAR : CONGO NOUVEAU

La mandature du gouverneur de la ville province de Kinshasa, André Kimbuta Yango aura marqué l'opinion par la non réalisation des défis devant être relevés par l'exécutif provincial du Haut sommet, le prince «Sisa bidimbu». L'absence de politique cohérente dans sa gestion de la chose publique est caractérisée par des failles considérables dans les secteurs des infrastructures tant routières que scolaires et sanitaires, du transport urbain, de l'agriculture, du petit commerce, du social ramené au bas étage de la planète..., de l'impaiement des membres de l'Assemblée provinciale de Kinshasa et autres. L'exécutif provincial aura légué aux Kinois une ville province aussi insalubre où la consommation de «Supu na tolo » et le phénomène « Kuluna » font leur loi.

 

Les Kinois ne cesseront jamais de se plaindre pour la déception leur causée par l'exécutif provincial. La fin de la mandature de Kimbuta Yango communément appelé «Haut sommet» mieux, le Prince «Sisa bidimbu», affiche un bilan négatif. Les espoirs des administrés de André Kimbuta Yango se sont évaporés. Car, le programme de l'exécutif provincial n'étant aucunement réalisé. L'autorité provinciale n'ayant légué à ses administrés qu'une ville province quasi insalubre. Que des montagnes d'immondices et la crasse ne se constatent pas à travers toute la capitale à tel point que les observateurs s'autorisent de l'appeler «Kin la poubelle». L'exécutif provincial ne cessera à jamais de s'illustrer par son incapacité notoire à endiguer la consommation de «Supu na tolo» qui est à l'origine de beaucoup d'abus dont le phénomène Kuluna qui fait sa loi présentement à Kinshasa. Sur le plan des infrastructures routières tant secondaires que tertiaires, toutes se trouvant dans un état de délabrement avancé jusqu'à provoquer des embouteillages sur tous les artères couverts par des nids de poule sur toute leur longueur. Durant tout son mandat, l'autorité provinciale s'est illustrée sous coup de campagne fortement médiatisée, par maintes inaugurations d'infrastructures routières réhabilitées par l'exécutif central. Somme toute, l'opinion ne sait plus distinguer les réalisations du gouvernement provincial à celles de l'exécutif central. S'agissant du transport urbain, le gouvernement provincial de Kinshasa se caractérise par une absence de politique cohérente en la matière. La société RETRANSKIN initié sous l'impulsion du gouverneur n'a connu que l'espace d'un matin. Tous les autobus étant mis hors, service après juste quelques deux mois de trafic. Motif ? L'exécutif provincial avait préféré acheter des véhicules abandonnés au lieu des neufs. Ceci, afin d'empocher le paquet destiné à cette fin. L'Assemblée provinciale de Kinshasa qui s'était saisie de ce dossier serait amadouée afin d'oublier carrément ce dossier qui devrait en principe occasionner la déchéance de l'autorité provinciale. Et depuis lors, c'est le silence mât.

Quant au secteur de l'agriculture, il s'est constaté la disparition des tracteurs que le chef de l'Etat avait destinés aux agriculteurs de chaque province. Des indiscrétions avaient indiqué que ces engins achetés avec l'argent des contribuables seraient, offerts à des particuliers qui auraient vendus leurs moteurs à des tenants des baleinières d'un côté pendant que la tôlerie serait destinée à la mitraille. Et de l'autre, ces intrants agricoles auraient même traversé les frontières pour servir à d'autres pays.

L'on' se rappellera qu'à la veille de la campagne électorale certains membres du bureau de l'Assemblée provinciale avaient été surpris au 'dépôt agricole de l'Hôtel de Ville emportant des intrants agricoles (bêches, pelles, machettes coupes coupe, vélos, semences et autres). Et cela, sur ordre de l'autorité urbaine, renseignent nos sources.

Cependant, les agriculteurs, bénéficiaires patentés demeurent dans le besoin ardent de s'approvisionner en matériel et intrants agricoles en vue de l'amélioration du rendement afin d'abonder le marché en produits agricoles.

Une vraie distraction a été constatée dans les secteurs de l'éducation et de la santé. Pour autant que des insuffisances manifestes s'y observent.

 

Violation manifeste de la loi

 

Violation manifeste de la loi régissant l'exercice du petit commerce. Si bien que la loi préconise que le monopole du petit commerce (en détail) soit tenu par les Congolais, c'est le contraire que d'aucuns constatent dans ce secteur sous l'oeil complice de l'autorité urbaine qui n'arrive à se décider là- dessus. Le petit commerce est sous contrôle des étrangers et particulièrement des Indopakistanais et autres Chinois.

Les Kinois se rappelleront que chaque locataire de l'Hôtel de Ville a laissé ne fut-ce qu'une seule empreinte. A titre illustratif, Sakombi Ekope a légué à ses administrés le bol sakombi aux vendeurs.

Quel héritage. Kimbuta va- t-il léguer à ses administrés ? Une ville quasi insalubre car jonchée des sachets, sans routes secondaires ni société de transport urbain. Outre l'insécurité grandissante perpétrée sous le sceau du phénomène Kuluna et autres embouteillages à travers la ville.

Somme toute, les observateurs sont d'avis que Kimbuta Yango a effectivement échoué durant son mandat. Absence de politique cohérente pour la gestion de la chose publique. Cependant, il s'accrocherait au gouvernorat de Kinshasa et refuserait de siéger à la chambre basse du parlement pour des raisons évidentes. Il appert qu'il se portera le moment venu, candidat à la députation provinciale pour le compte de Kimbanseke ou Masina.

                                                                                                   André Moluka