Crée le 30-12-2013  - 12H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE.  Mis à jour le lundi 30-12-2013 - 20H35PAR: LE POTENTIEL

Kinshasa a décidé de diligenter une enquête pour faire toute la lumière sur les massacres de Kamango (Nord-Kivu). Mais, les premiers indices n’excluent pas l’implication de l’Ouganda dans ce drame, pense Lambert Mende, porte-parole du gouvernement.

Le gouvernement congolais affirme enquêter sur les événements de Kamango le jour de Noël. Une vingtaine de corps avaient été découverts dans cette localité située dans la province du Nord-Kivu. Plusieurs pistes sont explorées, selon Lambert Mende, le porte-parole du gouvernement congolais, y compris celle qui peut mener à l’armée ougandaise via des militaires démobilisés.

« Soit il s’agit des ADF-Nalu [une rébellion ougandaise] qui voudraient mettre la pression sur notre gouvernement pour l’empêcher d’exécuter l’opération de désarmement forcé annoncé par le président, soit il s’agit de compatriotes congolais qui essayent d’utiliser la menace des ADF-Nalu pour créer un espace de non-droit. […], soit il s’agit d’un groupe qui viendrait d’Ouganda... », a indiqué Lambert Mende, porte-parole du gouvernement, interrogé par RFI.