Partager l'article ! Absence de vaccin contre la malaria, sensibiliser davantage sur l'usage de la moustiquaire imprégnée: Crée le 29-04-2012- 05h40 | AFRIQUE REDA ...
Les vidéos récentes de notre chaîne youtube
" Afrique Rédaction "
Dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le paludisme, le 25 avril, les Nations Unies ont lancé un appel aux fonds. Il faut au moins 4
milliards de dollars pour soutenir les actions à travers le monde. En R-dC, le PNLP s'est fixé un objectif d'ici l'an 2015 : parvenir au décès zéro dû au paludisme. Mais des obstacles se dressent
devant cet ambitieux objectif : la vulnérabilité de la majorité de la population sur le plan économique et géographique.
À travers le pays, bon nombre de gens n'ont pas accès aux outils de prévention et des soins contre le paludisme. Soit par faute de moyens financiers, soit pour des
raisons d'éloignement par rapport aux centres de santé. Il faut attendre 2015 pour espérer que l'OMS lance un vaccin de première génération, qui aura 60% de couverture de protection, avant la
mise au point d'un vaccin de deuxième génération qui aura une plus large couverture de protection. Mais en attendant, que faire ? Comme tous les Etats membres de l'Organisation des Nations Unies
(ONU), la R-dC a célébré à sa manière, le 25 avril dernier, la journée mondiale du paludisme. Cette journée a été instituée en raison de l'ampleur des ravages causés au quotidien par ce fléau à
travers le monde. D'aucuns affirment que le paludisme est de loin plus meurtrier que le VIH/sida. En 2012, le thème retenu pour cette journée, «Le maintien des acquits de la lutte contre le
paludisme», est un véritable appel. Celui de demander aux Etats à ne pas baisser la garde dans la lutte contre ce fléau. Selon le Dr Benjamin Atua du Programme national de lutte contre le
paludisme (PNLP), le rapport 2011 de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) révèle qu'au cours des 10 dernières années, il y a eu une nette réduction des cas de paludisme et des cas de décès
dus à cette pathologie.
MOUSTIQUAIRE!
Cette donne a pour corollaire l'amélioration, pendant le même intervalle de temps, à la fois de la santé de la population et de son niveau du bien-être
socioéconomique. C'est ce constat positif qui, en lui-même, dicte aux Etats membres de l'ONU, en général, et à la R-dC, en particulier, de ne pas épargner un seul effort susceptible de réduire
davantage les dégâts causée par la malaria ou de maintenir le statu quo actuel. Dr Atua est d'avis que si, à ce jour, l'on ne peut pas encore parler de l'élimination totale ou de l'éradication du
paludisme, notamment parce que tous les outils de lutte contre cette maladie ne sont pas encore réunis, du moins l'on constate sur le terrain que la combinaison des outils existants a un impact
réel sur la population. Des enquêtes qui ont été menées le confirment. Pour sentir davantage cet impact, les moyens mis en place par le programme de lutte contre le paludisme doivent atteindre au
moins 80% de performance. Parmi ces moyens qui sont utilisés au niveau de la prévention, le plus efficace est certainement la moustiquaire imprégnée dont l'utilisation est vivement conseillée aux
familles par les médecins. Malheureusement, ce moyen de lutte n'est pas à la portée de toutes les franges de la population étant donné à la fois le nombre des habitants, actuellement estimé aux
environs de 80 millions, et l'étendue du pays, qui est celle d'un continent. Selon certaines enquêtes, le taux actuel d'utilisation de la moustiquaire imprégnée par la population serait de 10%.
Cela n'est pas rien par rapport aux performances qui ont été atteintes grâce à la distribution d'une énorme quantité de cet outil de prévention à travers le pays. Selon le Dr Benjamin Atua, les
campagnes de distribution de moustiquaires imprégnées s'accompagnent dune approche additionnel le consistant à aider les ménages à bien installer et à utiliser d'une manière suivie cet outil de
lutte contre la malaria. Au préalable, il faut dénombrer les ménages et connaître le type de lit utilisé par les concernés. Les actions menées par le Programme national de lutte contre le
paludisme ne se cantonnent pas aux seules campagnes. Il y a, en effet, des actions de routine de prévention, par exemple, à l'endroit des femmes enceintes, des enfants, etc. L'absence, à ce jour,
d'un vaccin contre la malaria est un handicap au niveau des efforts qui sont employés dans la prévention de cette maladie. Il y a des recherches qui sont menées à travers le monde. Il faut
attendre 2015 pour espérer que l'OMS lance un vaccin de première génération, qui aura 60% de couverture de protection, avant la mise au point d'un vaccin de deuxième génération qui aura une plus
large couverture de protection. Sur le plan curatif, le paludisme est soigné par une combinaison thérapeutique dont l'efficacité dépend de l'étape d'évolution de la maladie. Lorsque le malade se
présente au médecin dès les premiers signes de la maladie, celle-ci est soignée avec plus d'efficacité à ce stade simple. Les complications de la maladie sont plus difficiles à soigner. D'où
l'appel qui est lancé aux R-dCongolais de se présenter le plus rapidement possible au médecin en cas de crise de malaria. La lutte contre le paludisme intègre les Objectifs du millénaire pour le
développement OMD, dans la mesure où vaincre le paludisme revient à réduire la faim dans le monde. En effet, la malaria, en causant la mort des millions de personnes ou en les condamnant à
l'inactivité momentanée, nuit à la production agricole et aux activités qui permettent la bonne alimentation de la population (pêche, élevage, etc.). C'est aussi assurer l'éducation primaire à
tous les enfants. En effet, la malaria est l'une des causes du taux d'absentéisme relativement élevé des enfants dans les écoles et, par conséquent, de la baisse de la qualité et du niveau de
l'enseignement. Plus les enfants et les enseignants sont épargnés du paludisme, plus l'on peut espérer une activité pédagogique normale et continue dans les écoles. Ensuite, vaincre la malaria
permet de réduire la mortalité au sein de la population. L'on sait, en effet, que la malaria est la pathologie qui est à la base du plus grand nombre de décès au monde. Par conséquent, moins il y
aura des décès dus à la malaria, plus le taux de la population mondiale sera élevé; ça permet également d'assurer la protection de la santé maternelle. La malaria est redoutable tant pour la
femme enceinte que pour l'enfant qu'elle attend. Ce n'est donc pas sans raison que les médecins attachent beaucoup d'importance à la protection de la femme enceinte contre la malaria. Parce que
justement garantir la santé maternelle revient à garantir un taux d'accroissement normal de la population tout en assurant le bien-être des concernés.
J-CHRISTOPHE MUYAYA
AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
Regardez l'actualité de ce jour en image avec
Afrique Rédaction !
Derniers Commentaires