Vendredi 29 novembre 2013
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Du 25 au 28 novembre 2013 à Kinshasa
La République démocratique du Congo fait face à une violence et une criminalité urbaines grandissantes dans les zones urbaines. Voilà qui explique la tenue d’un atelier sur cette
question sensible qui ronge la société congolaise.
Un atelier de lancement de la validation du cadre méthodologique et des outils de collecte des données de terrain du Projet « Villes sûres et inclusives : nature et acteurs de la violence urbaine
en République démocratique du Congo » s’est tenu, du 25 au 28 novembre à Kinshasa. Cadre choisi : le Centre pour handicapés physiques, à Gombe.
La cérémonie d’ouverture de ces travaux a été présidée par le recteur de l’Université de Kinshasa, le professeur J.B. Labana. Tandis que le mot de circonstance a été prononcé par l’ambassadeur du
Canada en RDC.
Les professeurs Sylvain Shomba et François Mukoka Nsenda, respectivement coordonnateur et coordonnateur adjoint de cette structure ont présenté le projet qui vise, entre autres, à améliorer la
compréhension des interactions dynamiques entre pauvreté, inégalités et violence dans les zones urbaines ; établir la nature et les formes de la violence chez les jeunes pour cerner les facteurs
socioéconomiques, politiques, culturels et sexospécifiques qui engendrent l’urbanisation, la pauvreté, les inégalités et la violence, notamment à Kinshasa et Mbuji-Mayi.
L’atelier a été organisé par les Centres de recherche Chaire de Dynamique sociale (CDS) de l’Université de Kinshasa et l’Institut congolais de recherche en développement et études stratégiques
(ICREDES), avec l’appui du Centre de recherche pour le développement international (CRDI)-Canada.
Plusieurs personnalités ont pris part à la cérémonie d’ouverture de ces assises. On a noté également la présence de professeurs de l’Université de Kinshasa et ceux d’autres établissements
d’enseignement supérieur et universitaire de la capitale congolaise.
Pour la petite histoire, le CDS et l’ICREDES avaient soumissionné leurs dossiers auprès de CRDI-Canada (Centre de recherche pour le développement international) qui, à son tour, les a choisis
dans un processus de sélection internationale. Ce sont ces deux centres qui ont été sélectionnés en Afrique centrale.
Axe de recherche
Pour ce qui est de l’axe de recherche qui a milité en faveur de la tenue du présent atelier, il sied de rappeler : « La République démocratique du Congo fait face à une violence et une
criminalité urbaines grandissantes et en mutation continue dans un contexte de fragilité institutionnelle et sécuritaire, d’urbanisation galopante, d’inégalités croissantes et de déficit
chronique de la prestation des services publics de base ».
Pendant trois jours, les participants ont suivi, tour à tour, des exposés d’éclairage faits par les différents orateurs. Illustration : « Objectifs du projet et de son atelier de lancement
», par le professeur Sylvain Shomba de l’Unikin. Sans oublier l’allocution de la coordinatrice de CRDI de la sous-région Afrique, Mme Ramata Thioune.
Au cours de la journée du 27 novembre, d’autres exposés étaient programmés, notamment celui relatif à la « technique de Padev », développé par le professeur Donatien Olela. Après avoir suivi les
exposés du jour, les participants se sont constitués en différentes commissions de travail.
Dans la journée du jeudi 28 novembre, le professeur François Mukoka s’est appesanti sur « l’explication de l’esprit des questionnaires d’enquête ». Tout s’est terminé par la lecture du
rapport final de l’atelier qui, comme à l’accoutumée, s’est focalisé sur une série de recommandations.
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