Jeudi 30 janvier 2014
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Crée le 30-01-2014 - 08H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE
ET INTERNATIONALE . Mis à jour jeudi
le 30-01-2014 - 08H00 PAR : LE PHARE
C’est ce qui ressort du point de presse hebdomadaire de la mission onusienne
de mercredi 29 janvier. Selon la Monusco, les opérations de traque dans le ‘’Grand Nord’’ par les Forces armées de la république démocratique du Congo contre les rebelles
ougandais de l’Alliance des Forces Démocratiques (ADF), avec l’appui de la MONUSCO, se poursuivent normalement. Ce qui contribue, d’après la Monusco, à l’amélioration progressive du
climat sécuritaire dans cette province. En outre, sa brigade installée au Nord-Kivu poursuit normalement la conduite de ses différentes opérations, notamment « Goma
Usalama » (La paix à Goma), « Seema Suraksha » (Surveillance des régions frontalières), « Amani Kisiwa », « Rutshuru Amani » (La paix à Rutshuru), « Lushali », « Blue gaze » (Regard bleu), «
Amani Mbau » (La paix à Mbau), « Usalama Pinga » (La paix à Pinga), « Chaukas », « Wide awake » (Réveil total), « Iron wall » (Mur de fer), « Silver bullet » (Balle d’argent), « Silent gun »
(Arme silencieuse), « Blue shield » (Bouclier bleu), « Blue helmet » (Casque bleu), « Velvet fist » (Poing en velours) et « Vigil » (Surveillance). Selon la Monusco, ces opérations visent à
dominer le terrain, consolider les acquis de la débâcle du M23, interdire les activités des groupes armés, surveiller les frontières congolaises, soutenir les ‘’ilots de stabilité’’, collecter
les informations sur les Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) et les différents groupes Mai-Mai, rassurer et protéger les populations civiles.
Parmi les points abordés, figurait également la situation humanitaire catastrophique qui sévit au Nord-Katanga. Ce qui empêche les organisations humanitaires, dont le Programme
alimentaire mondial de porter secours à temps aux nombreux déplacés qui vivent dans cette région du pays. Les difficultés d’accès dues dû aux conditions naturelles ne favorise par la
distribution de l’aide humanitaire, même si près de 18 000 personnes déplacées ont reçu ces derniers jours de la nourriture du Programme Alimentaire Mondiale (PAM). Cependant, près de 3 000
personnes n’en ont pas encore bénéficié en raison des intempéries dans les territoires de Malemba Nkulu, Manono et Mitwaba.
La Monusco avance ainsi le chiffre de 10 camions transportant 172 tonnes de vivres de
Lubumbashi vers Manono qui se sont embourbés depuis plusieurs jours dans le territoire de Mitwaba. Ainsi, bien qu’ayant prévu de distribuer près de 650 tonnes de vivres aux nouveaux déplacés de Kalemie (plus de 6 000 personnes), Malemba Nkulu (15 000 personnes) et Pweto (35 000 personnes), dans les prochains jours, le Pam risque encore de faire face à cette difficulté d’accès pour assister à temps ces personnes au mois de février.
Outre cette situation liée aux conditions naturelles, il faut aussi ajouter l’insécurité chronique créée et entretenue dans cette zone par la nébuleuse
Mai-Mai et autres groupes armés. Ainsi, les Nations unies, à travers leur représentant spécial, Martin Kobler, ont insisté pour que tous les groupes armés cessent
leurs activités criminelles afin de permettre aux humanitaires d’apporter leursaide aux populations civiles qui souffrent.
Selon le Bureau des Nations Unies pour la Coordination de l’assistance humanitaire, (Ocha), on compte actuellement près de quatre mille personnes déplacées dans la province du Katanga, ce
qui représente une énorme augmentation sur les deux dernières années. Et les coins les plus touchés par cette insécurité à cause de la recrudescence des
activités négatives des groupes Mai-Mai Gédéon et Bakata-Katanga, sont les territoires de Pweto, Manono et Mitwaba. Dans le triangle Manono, Mitwaba et Pweto, plus de six cents
maisons ont été brulées dans onze villages depuis octobre 2013. Situation mainte fois dénoncée par les plus hautes autorités du pays, dont le président Joseph Kabila.
Quant à situation au Sud-Kivu, trois cents femmes survivantes de violences sexuelles et 2 460 enfants, femmes enceintes et allaitantes malnutris ont
bénéficié, du 20 au 25 janvier, de 63 tonnes de vivres du PAM, dans les territoires de Fizi, Kabare, Uvira et Walungu. Ce programme de réhabilitation nutritionnelle cible particulièrement les
personnes affectées par les déplacements dans les zones ayant une prévalence élevée de la malnutrition. Il s’étend également aux territoires de Mwenga, Shabunda et à la ville de Bukavu. Toujours
au Sud-Kivu, l’Onu annonce son assistance à plus de 11 600 enfants malnutris, femmes enceintes et allaitantes, ainsi que les accompagnants bénéficient d’une prise en charge dans 63
structures nutritionnelles.
VAN
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