Crée le 28-12-2013 12H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 28-12-2013 - 12H05PAR: LE POTENTIEL
Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), l’abbé Apollinaire Malumalu, relève le principal défi de son institution : celui d’organiser des élections chaque année à partir de 2014 jusqu’en
2016.
Le processus électoral en RDC a dominé l’échange qu’a eu, le jeudi 26 décembre à Kinshasa, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), l’abbé Apollinaire Malumalu, avec l’ambassadeur d’Italie en RDC, Mariani Pio. C’était au cours d’une séance de travail sur la faisabilité de la tenue des élections prochaines en RDC.
« L’année 2014 sera une année électorale », a annoncé le président de la CENI invitant tous les Congolais à se préparer aux grandes échéances qui se précisent.
Pour l’abbé Malumalu, le principal défi de son institution consiste, notamment, à organiser des élections chaque année à partir de 2014 jusqu’en 2016.
En effet, le président de la CENI entend dérouler un chronogramme chargé qui alignera dès les derniers mois de l’année 2014, les élections urbaines, municipales et locales avant celles qui concerneront les provinciales, les sénatoriales et l’élection des gouverneurs en 2015 pour plus tard, boucler avec la présidentielle et les législatives nationales en 2016.
« Nous sommes à pied d’œuvre. Nous sommes en train de lancer l’opération de fiabilisation du fichier électoral et de cartographie », a-t-il déclaré à la presse. Et de poursuivre : « La CENI travaille énormément ces derniers temps avec le gouvernement pour deux objectifs : Bien fixer les budgets des élections urbaines, municipales et locales qui auront lieu à la fin de 2014 et doter la CENI avec le gouvernement, d’un outil de budgétisation pluriannuelle qui permettra de dégager le coût global et exact des élections».
Selon le président de la CENI, ce budget devrait fixer les uns et les autres sur, notamment, la contribution tant attendue du gouvernement par rapport aux autres appuis, précisément de la Communauté internationale.
« A partir de là, nous saurons comment exposer aux différents partenaires les requêtes des contributions. Nous avons d’ailleurs convenu avec le Premier ministre qu’il serait utile que nous élaborions les requêtes ensemble, le gouvernement et la CENI, de manière à ce que ça soit beaucoup plus facile de mobiliser les ressources », a confié le président de la CENI. De son côté, l’ambassadeur d’Italie en poste à Kinshasa a dit fonder son espoir sur la nouvelle équipe dirigeante de la CENI pour une organisation réussie des élections à tous les niveaux.
« J’espère que les élections auront bel et bien lieu d’une façon transparente, apaisée et crédible», a-t-il affirmé tout en assurant que son pays compte sur l’expertise et la compétence de nouveaux animateurs de la CENI.
Le diplomate italien n’exclut pas un appui financier de la part de la communauté internationale, de son propre pays et plus particulièrement de l’Union européenne.
A en croire Mariani Pio, il faut au préalable avoir une idée claire des coûts réels de différentes élections que la RDC se propose d’organiser. « Car il s’agit des élections très importantes », a-t-il soutenu.
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