Partager l'article ! Le simulacre du procès d’Etienne Kabila et ses 19 coaccusés reporté au 6 mars: Crée le 28-02-2013 11H00 | AFRIQUE REDACTION | RED ...
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Crée le 28-02-2013 11H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 28-02-2013 -11H15PAR : LE POTENTIEL
Le procès d’Etienne Kabila et de 19 « conspirateurs » présumés, poursuivis pour « tentative de coup d’Etat visant à renverser le gouvernement de la RDC » devant un tribunal régional de Pretoria (Afrique du Sud), a été reporté mercredi 27 février au 6 mars prochain, à l’issue d’une audience « sous haute surveillance policière » au cours de laquelle ils sollicitaient la liberté provisoire.
« C’est la défense qui a demandé le report. L’avocat d’Etienne Kabila, l’accusé numéro 20, pour prendre connaissance de ce dossier et mieux préparer sa défense. Et l’avocat des 19 autres accusés, parce qu’il lui semble qu’il pourrait exister un conflit d’intérêt entre ses clients », rapporte RFI.
« Tous les accusés n’auraient semble-t-il pas joué le même rôle dans cette affaire. Les accusés numéro 1 et 4, James Kazongo et Kabuka Lugaba Adrian Kilele pourraient avoir besoin d’un avocat pour mieux les représenter. La question doit être tranchée d’ici la semaine prochaine avant une reprise des débats prévue le 6 mars », précise-telle.
Selon la radio française, « c’est un procès sous tension, un chien a été amené dans la salle avant le début des débats, à la recherche d’explosifs, et une quinzaine de policiers sont restés à l’intérieur du tribunal ».
Elle relève que « l’interprète en fonction, qui traduit de l’anglais au français, a d’ailleurs affirmé au juge qu’il avait été pris à partie avant l’audience par des Congolais qui l’ont menacé (et) a demandé à être remplacé à l’avenir ».
Le procureur, qui a affirmé « prêt » son dossier d’environ 150 pages « pour s’opposer à la remise en liberté des 20 accusés », axe ses arguments sur la déposition du lieutenant-colonel Noel Graem Zeeman, membre des Hawks, la force d’élite de la police sud-africaine, qui a infiltré les présumés comploteurs.
Identité des 20 « conspirateurs »
Le porte-parole du gouvernement congolais et ministre des Médias Lambert Mende Omalanga avait dévoilé le vendredi 8 février à Kinshasa les noms de « 19 conspirateurs » congolais arrêtés en Afrique du Sud et inculpés la veille de « tentative de coup d’Etat visant à renverser le gouvernement de la RDC » par un tribunal régional de Pretoria. Leur chef présumé Etienne Kabila ayant réussi à s’échapper.
« A partir de novembre 2012, nos services et ceux de Pretoria ont commencé à échanger des informations sur ce groupe avant que 19 d’entre eux ne soient appréhendés en possession de 5.000 fusils AK-47, 50 roquettes TKM, des missiles sol-air, 50 valises satellitaires et 1 000 grenades offensives. De quoi équiper toute une brigade », avait-il expliqué au cours d’une conférence de presse en son cabinet.
Il avait estimé que « la justice sud-africaine, en jugeant sur son sol les 19 conspirateurs congolais, n’a fait qu’appliquer une loi du pays sur l’assistance militaire étrangère qui interdit les activités de mercenaires non autorisées et permet de les juger en Afrique du Sud ». Ainsi, a-t-il souligné, « il ne s’agit pas d’une machination ourdie de Kinshasa comme l’a prétendu quelqu’un (non autrement identifié) ».
Les « 19 conspirateurs» présumés sont James Kazongo (Américain d’origine congolaise), Lundula Masikini, Kilele Mukuti, Kabuka Lugaba Adrian Kilele, Amuli Safari, Kakesa Muyombo, John Malako, Jean-Paul Kayembe Tambue, Joe Ngesi, Simon Mbuyi Mukuna, Felli Basyla, James Jacob Mapima, David Muyembe Bakajika, Alan Yoka Maniema, Tenda Nelka, Musasa Tshibangu, Jean-Pierre Lerulwabo, Apounaire Ilonga Manya Mahele et Erice Mubuto.
« Il ressort des minutes de la procédure que ces 19 conspirateurs appartiennent à un groupe appelé l’Union des nationalistes pour le renouveau (UNR) dont l’objectif est subversif. La police sud-africaine était informée depuis novembre 2012 des préparatifs d’actes de subversion et de terrorisme par ce groupe (qui) promettait des concessions minières en échange des soutiens qu’il sollicitait.
L’enquête menée à ce sujet a permis de réunir des preuves vidéo, audio ainsi que des documents et photos où l’on peut voir certains conspirateurs poser avec des fusils AK-47 », avait encore affirmé le ministre Lambert Mende.
Il avait aussi indiqué que « dans ce groupe, se trouve un certain Etienne Kabila, devenu célèbre pour ses activités anti-Kabila, le même qui déjà à Sun City à la faveur du Dialogue intercongolais en 2002, s’évertuait à convaincre que le président Joseph Kabila Kabange n’était pas le fils de son père Mzee Laurent-Désiré Kabila ».
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