Partager l'article ! Le président de CCIFC : «La Chambre devient le canal obligé par lequel il faut passer»: Crée le 30-03-2012- 10h20 | AFRIQUE REDACTION | REDA ...
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Décidément, une nouvelle ère, pleine d’heureuses perspectives, s’est ouverte entre le Club français des affaires (CFA) et la Chambre de commerce et d’industrie
franco-congolaise (CCIFC). Désormais, la Chambre de commerce et d’industrie franco-congolaise et le Club français des affaires forment «une même et seule chambre» qui va conduire les relations
d’affaires entre la République démocratique du Congo et la France.
Ce que l’on peut considérer, à juste titre comme une nouvelle «lune de miel», a été consacré, le mardi 27 mars, à l’occasion de la mémorable rencontre qui a eu lieu
entre les deux organismes. Cadre : le magnifique restaurant «Cafcon» situé en plein centre d’affaires de Kinshasa, à Gombe.
Côte à côte ou face-à-face, le président de la Chambre de commerce et d’industrie franco-congolaise, le sénateur Nkongo Budina Nzau, et le président du Club
français des affaires, David Guarnieri.
Sous un nouveau signe
L’un et l’autre ont, en effet, fait ressortir l’importance que revêt l’engagement qu’ils ont pris de pouvoir poursuivre ensemble le chemin dont ils ont,
inlassablement, tracé le parcours jusqu’à lui donner la forme qui est dorénavant la sienne. Le tout, dans le cadre du développement des activités et des relations entre la France et la
RDC.
Dans tous les cas, ça vaut le coup d’avoir renoué les relations d’affaires entre les deux partenaires, s’est réjoui un des membres de la Chambre de commerce et
d’industrie franco-congolaise.
«Aujourd’hui, vu le poids actuel de la RDC sur l’économie mondiale, nous ne pouvons pas nous passer de ce qui nous permet de développer nos activités et les
relations entre la France et la RDC», a indiqué le président de CFA.
«C’est la raison pour laquelle, a-t-il ajouté, il nous est apparu nécessaire de ressusciter la Chambre de commerce qui existait précédemment et qui nous rendait de
nombreux services tant au secteur économique congolais qu’au secteur économique français pour des échanges bilatéraux».
Pourquoi cette intervention en ce moment ? Et David Guarnieri d’expliquer : «Il s’agit, a-t-il dit, d’un concours de circonstances. Parce qu’il y a trois ans
maintenant, nous avons renouvelé le bureau du Club français des affaires et de conseiller du commerce extérieur français». «Nous avons, a-t-il estimé, considéré que les terreaux étaient
favorables pour renouer les relations avec des hommes nouveaux… Et nous travaillons depuis deux ans sur ce rapprochement».
S’agissant notamment du climat des affaires, le président du Club français des affaires a souligné qu’il était perfectible. Perfectible, a-t-il reconnu, il l’est
certes, mais nous devons tous œuvrer pour que ce climat (des affaires) s’améliore.
«Nous ne devons pas le faire de manière séparée, a-t-il noté. Nous devons nous regrouper pour présenter un poids important et pouvoir mettre nos idées ensemble
.vis-à-vis des autorités congolaises». C’est la raison pour laquelle entrer dans une chambre de commerce consulaire est nécessaire pour nous, a insisté le président de CFA.
De toute façon, il estime que l’adhésion de vingt membres du Club français des affaires à la CCIFC que les deux parties viennent d’officialiser à ce jour, «va
favoriser le développement économique» entre les deux chambres. Les opérateurs économiques français vont apporter leur expertise et leur expérience, a-t-il affirmé, après avoir remis au président
de CCIFC les bulletins d’adhésion des entreprises françaises.
Un grand retour
Que faut-il attendre de ce renouement ? Le message du président Nkongo de CCIFC a été plus que clair. «Ce qu’il faut attendre de ce grand retour, a-t-il détaillé,
c’est que nous avons aujourd’hui une structure qui sera là pour identifier, capter et gérer les opportunités d’affaires entre les entreprises françaises et les entreprises de la RDC».
S’adressant particulièrement à ceux qui «traînent les pieds», le sénateur Nkongo les a invités à «venir adhérer» à la Chambre. «Aujourd’hui, a-t-il indiqué, la
Chambre devient le canal obligé par lequel il faut passer ».
«Une chambre de commerce et d’industrie, a-t-il dit, c’est en fait une compagnie consulaire. Et donc, désormais, la Chambre revient avec davantage de moyens, de
vigueur et de compétitivité. Elle redevient la structure qui va gérer les relations économiques entre les entreprises de France et les entreprises de RDC».
Le départ des entreprises françaises de CCIFC remonte à 2001. «Aujourd’hui, elles sont revenues au moment où je suis président de la CCIFC», a rappelé le président
Nkongo avant de s’épancher. «Je suis un homme heureux. C’est un jour de bonheur parce que tous les efforts entrepris sont aujourd’hui accomplis», s’est-il félicité, tout en affirmant que «nous
allons ensemble faire de cette chambre la première chambre consulaire de commerce et d’industrie».
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