Cette ex-gouverneure générale du Canada, âgée de 57 ans, a été désignée par consensus et non à l'issue d'un vote des 53 pays membres de plein droit de l'OIF...L'analyse et le pronostic de Roger BONGOS, s'avèrent concluants
Photo de famille au Sommet de la francophonie ( photo Afrique Rédaction )
DONNER « UNE NOUVELLE IMPULSION À LA FRANCOPHONIE »
« Je remercie les chefs d'Etat et de gouvernement de la confiance qu'ils me témoignent en me désignant secrétaire générale de la francophonie », a déclaré Mme Jean dans un communiqué à Dakar, lors d'une conférence de presse au temple de la francophonie qui porte le nom de l'ancien Secrétaire Général, Abdou DIOUF
Elle a rendu hommage à son prédécesseur, l'ex-président sénégalais Abdou Diouf, qui quittera ses fonctions fin décembre, après avoir dirigé l'OIF, instance qui compte 77 pays membres, pendant 12 ans :
« Je mesure la tâche qui m'attend et je veillerai à prendre grand soin de l'héritage que nous lègue le président Diouf. J'entends répondre aux besoins et aux attentes des Etats et gouvernements membres de l'OIF tout en donnant une nouvelle impulsion à la francophonie.»
Le SG Abdou DIOUF, Pdt. Ali BONGO et le Président Macky SALL (PHOTO AFRIQUE REDACTION)
Michaëlle Jean, qui plaide pour une « Francophonie moderne et tournée vers l'avenir », est la première femme à accéder à ce poste. Elle a mené une campagne active qui visait notamment à convaincre les dirigeants du continent africain, où vit la grande majorité des 274 millions de francophones dans le monde.
Parmi les autres candidats figuraient Henri Lopès, ancien premier ministre de la République du Congo, Jean-Claude de l'Estrac, natif de l'île Maurice, et Pierre Buyoya, ancien président du Burundi.