La bonne gouvernance rime avec la liberté de la presse
Crée le 30-04-2014 - 11H48 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ETINTERNATIONALE . Mis à jour mercredi le 30-04-2014 - 11H55 PAR : LE POTENTIEL
Selon Ban Ki-moon et Irina Bokova
« On ne peut parler de la bonne gouvernance dans un Etat que lorsque les journalistes sont libres de surveiller, d’enquêter et de critiquer les politiques et leurs actions ». La déclaration est du secrétaire général de l’Onu et de la directrice générale de l’UNESCO, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse.
Les pays du monde entier célèbrent, ce samedi 3 mai, la Journée internationale de la liberté de la presse.
En prévision de cette commémoration, le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, et la directrice générale de l’UNESCO, Mme Irina Bokova, affirment, dans un message conjoint, que la bonne gouvernance rime avec la liberté de la presse.
« La Journée mondiale de la liberté de la presse souligne l’importance de médias indépendants, libres et pluralistes pour protéger et promouvoir ces droits », déclarent-ils. Et de poursuivre : « Le journalisme est un moyen de débattre de manière éclairée sur un large éventail de questions de développement - depuis les défis environnementaux et les progrès scientifiques jusqu’à l’égalité des genres, en passant par la participation des jeunes et la consolidation de la paix ».
Pour eux, ce n’est que « lorsque les journalistes sont libres de surveiller, d’enquêter et de critiquer les politiques et les actions, qu’une bonne gouvernance peut exister ».
« Même au-delà de 2015, nous devrons faire face à graves menaces à l’encontre de la liberté de la presse dans le monde », préviennent les deux personnalités.
Dans de nombreux pays, poursuivent-elles, les journalistes et autres professionnels des médias sont, pour rendre compte de la vérité, confrontés à des obstacles systématiques allant de la censure, de l’arrestation et l’emprisonnement à l’intimidation, aux attaques, voire l’assassinat.
A leurs yeux, ces abus intolérables sont la preuve que la liberté de la presse et les droits de l’homme qui la sous-tendent, sont extrêmement fragiles et doivent être activement défendus.
L’Assemblée générale des Nations unies a condamné, sans équivoque, toutes les attaques et violences contre les journalistes et le personnel des médias.
Selon Ban Ki-moon et lrina Bokova, les gouvernements et tous les organismes et personnalités influentes doivent, désormais, réagir à cette condamnation en protégeant les journalistes et autres professionnels des médias.
Les Nations unies sont prêtes à jouer leur rôle, rassurent-ils. Avant d’ajouter : « Les organismes des Nations unies coopèrent déjà entre eux, et avec d’autres partenaires, sous la direction de l’UNESCO afin de créer un environnement libre et sûr pour les journalistes et les professionnels des médias du monde entier ».
En cette Journée mondiale de la liberté de la presse, ils appellent tous les Etats, toutes les sociétés et tous les particuliers à défendre activement la liberté d’expression et la liberté de la presse en tant que droits fondamentaux et contributions cruciales à la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement et la promotion du Programme de développement pour l’après-2015.