Vendredi 31 janvier 2014
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Crée le 31-01-2014 - 04H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE
ET INTERNATIONALE . Mis à jour vendredi
le 31-01-2014 - 14H30 PAR : LE POTENTIEL
Hier jeudi 30 janvier, l’ONGDH « La Voix des Sans Voix pour les droits de l’Homme (VSV) » a tenu un point de presse dont voici le thème en réaction de celui animé le samedi 25 janvier 2014 par le
Premier ministre Augustin Matata Ponyo, en se penchant principalement sur les conditions sociales de la population congolaise.
De prime abord, la VSV tient à féliciter le Premier ministre pour la constance dont il fait montre en matière de redevabilité en ce qui concerne les actions et les réalisations du gouvernement
congolais en 2013 malgré le contexte de guerre dans lequel ils ont travaillé.
Au cours de sa conférence de presse, le Premier Ministre a, entre autres, parlé des effets directs du cadre macroéconomique sur le social de la population. Cependant, au-delà de quelques efforts
fournis par le gouvernent pour parvenir à certaines réalisations, la VSV a de fortes craintes que le Premier ministre ne s’autosatisfasse avec quelques actions et réalisations accomplies au
moment où la majorité des congolaises et congolais continuent à croupir dans la misère la plus noire.
Cette ONGDH souligne que l’opinion publique en RDC est unanime sur le fait que seuls les membres du gouvernement, les mandataires publics, les parlementaires, sans oublier l’institution Président
de la République, mènent un train de vie décent au détriment de la majorité de la population congolaise.
SITUATION DE PRECARITE AVANCEE
La réduction du train de vie des catégories précitées continue à se faire attendre et l’opacité coupable dans la gestion de la chose publique se poursuit en République démocratique du Congo. Les
injustices sociales sont criantes, si bien que le gouvernement a toujours hésité de répondre à l’appel de l’opinion publique l’invitant à rendre public ce que touchent en termes d’émoluments et
salaires les personnalités ci-haut citées.
Aussi, soucieuse de contribuer à l’amélioration effective des conditions sociales de la population, la VSV invite le Premier ministre de la République démocratique du Congo et son
gouvernement à mettre au centre de leurs préoccupations l’amélioration des conditions sociales de la population en général et celles des agents et fonctionnaires de l’Etat en
particulier.
Autant le Premier ministre a raison quand il déclare : « Lorsque le prix augmente ou que la monnaie nationale se déprécie, ce sont les maraichères et d’autres catégories de la population qui
perçoivent leurs revenus en franc congolais généralement non indexés au coût de la vie qui en paient le prix fort. En retour ils ressentent les effets positifs lorsque le taux de change et le
prix demeurent stables».
La VSV fait remarquer : « Autant il est également vrai que la modicité du salaire de l’agent et fonctionnaire de l’Etat le maintient dans sa situation de précarité avancée, de pauvreté et
de misère inouïes lorsque le taux de change et le prix demeurent stables. Tel est le cas des Congolaises et Congolais qui vivent dans la misère la plus noire aux côtés des mandataires publics et
des hommes au pouvoir vivant dans l’opulence et jouissant des salaires faramineux et qui par conséquent, ne peuvent jamais être inquiétés quelle que soit la situation du cadre macroéconomique ».
En définitive, la VSV invite le Premier ministre du gouvernement congolais à multiplier des efforts et à persuader les autres animateurs des institutions de la République pour qu’émerge en RDC
une bonne volonté politique privilégiant la répartition équitable du revenu national, en vue de matérialiser l’amélioration des conditions sociales de la population congolaise.
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