Vendredi 29 août 2014
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Crée LE 29-08-2014 - 00H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : | PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE. à JOUR LE vendredi le 29-08-2014 - 12H30 PAR : ARTV NEWS
Depuis que les troubles ont débuté à Kotakoli dimanche dernier avec en prime l’enterrement vivant d’un concitoyen, coupable ou pas, la tension continue à être perceptible dans cette cité. Les
choses ne semblent pas vraiment évoluer dans le sens de la traque de vrais coupables qui continuent à courir.
On a toujours pas tiré au clair cette situation dramatique, mêlée à une affaire de sorcellerie où des sources ont rapporté que six jeunes seraient morts dans des conditions mystérieuses et non
expliquées.
Cette affaire, nous apprend-on, sent le soufre minier et la lutte pour le contrôle foncier entre le groupement de Dondo et celui voisin de Kotakoli, sur fond de la contestation de l’autorité
coutumière par une frange de la jeunesse qui s’est rebellée contre l’autorité établie.
A voir de plus près, les autorités locales qui, vivent dans la crainte et dans une situation explosive donnent l’impression d’avoir été abandonnées à elles-mêmes.
Sans moyen de l’Etat, elles ne peuvent pas agir efficacement pour le retour de la paix sociale qui fait cruellement aux villageois qui ne peuvent plus vaquer librement à leurs occupations.
Cela bien que le district a réussi à envoyer sur place la police d’intervention rapide qui a préventivement mis la main, mercredi 27 août, l’effet sur sept jeunes de Ndekere afin d’empêcher que
cette affaire ne fasse de métastase et ne contamine le reste de la contrée.
Près d’une semaine après cette vindicte populaire à l’endroit du chef de la localité de Mbao, l’opinion et la société civile en particulier sont sidérées et consternées de n’enregistrer aucune
réaction musclée de la part des autorités tant du gouvernement central à Kinshasa et que du gouvernement provincial à Mbandaka.
La Cour d’appel de la même juridiction est restée bras croisés, et sans réaction. On dirait que l’on ne veut pas éteindre à temps cet incendie et qu’on attend qu’il y ait d’autres victimes
innocentes pour réagir.
D’ordinaire, de manière concertée, toutes ses instances agiraient en concert afin de tenter de cerner les tenants et les aboutissants de ce drame, dans le but de traduire à la fois les coupables
en justice, réhabiliter ceux qui doivent l’être et pacifier les esprits. A ce jour, rien de cela n’est fait.
D’autre part, pour que les esprits se clament réellement, il faut que ministère des Mines envoie sur place une commission de ses experts, géologues et autres pour inspecter le lieux afin
d’arrêter une fois pour toutes la spéculation et la surenchère et faire tomber la tension entre les deux communautés voisines qui ont toujours vécu ensemble sans heurts.
Et s’il s’avérait que ce site regorgerait d’un quelconque trésor, il faudrait qu’en toute responsabilité son exploitation serve à désenclaver cette partie du pays dépourvue d’infrastructures.
Il ne faut pas que tous les vautours miniers s’abattent sur ‘ce trésor, comme c’est déjà le cas ailleurs, pour priver les véritables ayants-droit de jouir de richesses de leur sous-sol.
VAN
Par AFRIQUE REDACTION. REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS
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Publié dans : CONGO DEMOCRATIQUE (RDC)
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