Crée LE 29-10-2014 - 02H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : | PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE. à JOUR LE Mercredi le 29-10-2014 - 09H20 PAR : ARTV NEWS
Le calme est revenu samedi 25 octobre tard dans la soirée à la base militaire de Kamina au Katanga après le soulèvement, quelques heures plus tôt, des ex-combattants qui y attendent leur démobilisation. Ils protestaient contre leurs conditions de vie dans ce camp où ils manqueraient de nourritures. Plus de 1 000 ex-combattants sont arrivés dans ce camp il y a plus d’une année en provenance du Nord et Sud-Kivu.
Le samedi dernier aux environs de 21 heures (heure locale), plus de 150 ex-combattants, armes blanches en main, ont décidé de quitter la base de Kamina pour retourner à pieds dans leurs milieux d’origine. Ils dénoncent leurs conditions de vie, évoquant notamment le cas de 14 de leurs camarades, morts en l’espace de trois mois à cause du manque de nourritures.
Les autorités militaires contestent ce chiffre et parlent plutôt de 4 ex-combattants décédés pendant cette période.
Après l’intervention de certaines autorités militaires et celles du programme de désarmement, démobilisation et réinsertion de la Monusco, les ex-combattants se sont calmés. Mais ils ont lancé un ultimatum de 48 heures pour que des solutions à leurs revendications soient trouvées.
Passé ce délai, si leur camp n’est pas approvisionné en nourritures et si le processus de réintégration dans l’armée n’est pas accéléré, ils menacent de quitter ce lieu.
L’ultimatum prend fin ce mardi. Une équipe de la Monusco/Lubumbashi est attendue prochainement à Kamina.
Ces ex-combattants sont issus de plusieurs groupes armés dont le FRPI, l’APCLS, le Nyatura, le M23 ainsi que des différentes milices Maï-Maï.
Dans la province de l’Equateur, le gouvernement a récemment annoncé la fermeture progressive du centre de transit d’ex-combattants de Kotakoli. L’ONG Human Rights Watch avait dénoncé dans un rapport les conditions de vie de ces ex-combattants.